mardi 29 avril 2014

Gràcia et la Festa Major #Barcelone

Les photos qui suivent respirent l'été et regorgent de soleil et de chaleur. A J-une demie journée de quelques jours de break, j'ai eu l'envie de publier ces photos prises à Barcelone en août dernier en pleine Festa Major.
La Festa major, c'est un peu le carnaval d'été de Barcelone. Un peu car c'est une manifestation populaire tellement propre au quartier qui l'organise, qu'il serait réducteur de ne la considérer que comme tel.
A la mi-août, Gràcia et ses habitants s'animent comme jamais, ou du moins se révèlent car c'est tout au long de l'année que se prépare la Festa Major : pendant la Festa Major, chaque rue, chaque place, chaque spot de Gracia se voile d'une propre identité, d'un thème particulier qui fera ouvrir grand les yeux des curieux qui viendront goûter à l'atmosphère du quartier pendant cette période.
La Festa Major a lieu pendant six jours et tout au long de ces six jours, tout au long de la journée, vous trouverez forcément des activités à apprécier. La Festa bat son plein en soirée et jusque tôt le matin mais pas seulement.
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dimanche 27 avril 2014

Toutes ces choses dans ta tête que nous ignorons

Avec nous, tu n'es pas si bavard. 
Du moins, tout est relatif. 
Plus petit, je me souviens qu'on disait très souvent que tu étais un vrai moulin à paroles, il y a même une période où nous étions une peu obligés de quitter la pièce dans laquelle tu étais pour espérer trouver un peu de calme ailleurs : une fois que tu étais parti à raconter quelque chose, on ne t'arrêtait plus.

Aujourd'hui, ce n'est plus vrai. Aujourd'hui, tu as une petite sœur qui est très très présente et qui a contribué certainement à ce que tu parles moins, à ce que tu t'effaces un peu.
"T'effacer", je n'aime pas trop ce terme, c'est triste ce mot, "effacer", mais pourtant je pense que c'est ce que caractérise ton comportement à la maison depuis ces deux dernières années à peu près.
Aujourd'hui, tu parles moins, tellement moins que nous avons eu quelques surprises cette année pour ton année de CP.
Début octobre, première réunion avec ton institutrice, une rencontre parents-professeur pour présenter l'année et répondre à nos éventuelles questions. Et puis, on a voulu échanger personnellement avec elle car nous avions le sentiment que tu étais renfermé, à la maison tu nous parlais si peu de ton entrée au CP, de tes impressions, de ce que tu y faisais. Comme tout parent, on se faisait un peu du souci, savoir si tu aimais vraiment la classe, si tu y étais intégré. Et puis ton institutrice nous a fait des yeux ronds : "Comment, Marin réservé ? Mais pas du tout ! Ce serait plutôt le contraire, Marin est très bavard et très volontaire."
Très bien, nous voilà rassurés.

Rassurés mais une nouvelle fois très surpris lorsqu'on lira ce mot avant les congés de Noël où l'institutrice nous demandait de reprendre Marin, de lui expliquer qu'il ne pouvait plus parler à tout va dans la classe. Elle avait épuisé ses arguments à son égard. Alors, on lui a expliqué, nous étions un peu désarmés, notre fils n'est réellement pas le même à la maison : notre fils est posé, parle peu mais observe, entend et comprend beaucoup de choses rapidement c'est certain.
Et puis l'hiver se termine, le printemps démarre, tu continues de mener ton année de CP tranquillement, peut-être trop tranquillement : au début de l'année, on ne disait trop rien mais en mars, on a commencé à se dire que les leçons étaient un peu légères, elles étaient devenues une formalité pour toi, quand faire les leçons pour certains, c'est compliqué, pour toi, c'était un peu comme si on te demandait de mettre la table...
Avec ton papa, on en avait parlé tous les deux : soit le niveau de CP était un peu trop léger, ce dont nous doutions puisqu'on avait rencontré ta maîtresse pour aussi discuter de cela, ta maîtresse qui nous avait confirmé qu'elle te donnait des travaux supplémentaires pour ne pas que tu t'ennuies. Ou bien soit, tu comprenais vraiment vite et alors peut-être ton niveau était-il au-dessus d'un niveau de CP. Mais cette deuxième explication, on en a beaucoup parlé, on se disait que faire aller trop vite les choses, n'était pas nécessairement bénéfique.

Et puis vint ce coup de fil au bureau en plein après-midi il y a trois semaines. Ton institutrice appelait, elle souhaitait "un rendez-vous pour parler du très bon travail de Marin". Coup de fil étrange qui vous laisse un peu comme deux ronds de frites ensuite. Il valait mieux ça que le contraire mais quand même, tu es un peu sonné.
Le lundi suivant, ta maîtresse m'a montré tous les travaux que tu avais accompli depuis plusieurs mois. Des travaux pour la plupart qui étaient signalés par un astérisque rouge : "Comment ? Mais Marin ne vous a pas expliqué que l'astérisque rouge indiquait qu'il s'agissait de travaux de CE1 ? Il le sait bien pourtant et je lui disais de le dire".
Non, Marin ne nous a rien dit. Pas plus que de nous dire qu'il avait même commencé les multiplications, qu'il avait bien passé le test pour la résolution de problèmes, qu'il avait pu être intégré quelquefois au groupe de CE1 lorsque ses travaux de CP étaient terminés.
Non, notre fils ne nous a pas parlé de tout ça. Nous félicitions de temps en temps notre fiston car il était évident que tout marchait comme sur des roulettes. Mais, il ne s'est jamais vanté qu'il faisait bien plus que des travaux de CP, qu'il était même demandeur de travaux supplémentaires et qu'il les accomplissait plutôt très bien.
Nous devions donner notre réponse avant les vacances de Pâques vendredi dernier.
Notre fils a été intégré dans la classe de CE1 jeudi dernier et c'est par un si gentil mot de la maîtresse jeudi soir que nous l'avons su. Je me suis approchée de mon fils ensuite pour le féliciter, mon fiston qui est resté une nouvelle fois pudique, notre fiston qui doit être si fier, si heureux mais qui garde ses impressions pour lui, comme cachés au plus profond de lui-même.
Notre fiston qui nous demandait un jeu d'échecs lorsqu'il avait à peine cinq ans.
Notre fiston qui part avec maman de temps en temps : lorsqu'il s'agit d'aller voir une expo, de prendre le train pour un week-end, entre autres culturel, il est le premier à répondre présent.
Notre fiston qui nous a dit plusieurs fois que lui aussi il voulait aller à Marseille bientôt.
Tu sais fiston, Marseille, ce sera pour une autre fois mais en attendant, ta maman prévoit d'aller à la Cité des Sciences avec toi début juin. Mais Chuuuttt! Tu ne le sais pas encore. Tu l'apprendras un peu de la même manière que nous avons appris pour ton intégration en CE1. Et tu nous parleras un peu plus désormais, histoire que papa et maman soient un peu plus préparés à la façon dont tu grandis, trop vite ? 
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mercredi 23 avril 2014

Chasse à l’œuf à la chèvrerie

Pendant le week-end de Pâques, beaucoup de fermes manchoises ont ouvert encore plus grand leurs barrières et ont organisé diverses animations. La chasse à l'oeuf fait partie de ces animations classiques et bien sympathiques à faire avec les enfants. J'avais guetté ces animations car il y a bien longtemps que je voulais trouver une occasion pour me rendre enfin à la Chèvrerie des Poitevines toute proche de chez nous. Je passe devant deux fois par jour et je trouvais bien dommage de ne pas encore y avoir mis les pieds. Alors, hop ! Ni une, ni deux, RDV avait été pris pour 14h30 dimanche après-midi pour une chasse à l'oeuf au sein de la chèvrerie.
 

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mardi 15 avril 2014

Ce n'est ni l'Irlande, ni l'Ecosse, c'est La Hague.

Souvent, à ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans la Hague, on aurait tendance à leur dire : "c'est l'Irlande" ou "c'est l'Ecosse". Car La Hague, il est bien vrai, ressemble plutôt aux clichés qu'on peut voir défiler de ces deux contrées. Sauf que La Hague reste La Hague, qu'elle a une identité qui lui est bien propre et qu'il n'est finalement pas très juste de toujours la comparer à une autre destination plus en vogue.
La Hague, on a beau y avoir grandi, on la redécouvre souvent. On la redécouvre selon la météo, selon la lumière, selon les marées, selon la saison. On la redécouvre selon son humeur. On la redécouvre parce qu'elle a beaucoup à offrir. Il y a un petit moment que je n'étais pas retournée à la baie d'Ecalgrain et je n'ai pas regretté une seconde : la vue depuis la route plus en haut est toujours aussi surprenante : au détour d'un virage, alors qu'on ne s'y attend pas vraiment, on tombe sur cette baie magnifique.
Ça se passe tout simplement de  commentaires. En arrivant, on cherche bien vite un endroit où se garer pour aller admirer depuis la terre ferme cet endroit inattendu et respirer le bon air frais qui nous arrive de l'ouest. Et puis, en descendant depuis la route, on tombe sur un sentier balisé qu'on n’hésite pas longtemps à emprunter, un petit sentier qui nous fait descendre toujours plus près de la mer et qui nous fait cohabiter pendant un temps avec les fleurs sauvages ou les genêts ajoncs, ces plantes jaunes très sauvages (très piquantes) typiques de La Hague qui pare tout le cap de jaune dès le printemps revenu.
Et s'il n'y avait que le jaune : La Hague, c'est aussi beaucoup de vert et beaucoup de bleu.
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mercredi 9 avril 2014

Ce que les chaussures disent de votre pratique de la course à pied

Je passe tous les jours devant mes chaussures de course à pied et le fait qu'elles se soient plutôt multipliées depuis un peu plus d'un an démontre bien quelque chose.
La course à pied, je l'ai pratiquée par intermittence pendant toute ma vingtaine. Le souvenir le plus lointain que j'en ai remonte à mes 20 ans, lorsque j'ai commencé à travailler, lorsque j'ai eu mon tout premier appart et que j'allais courir seule "tard" le soir vers 21h à Cherbourg. Ce souvenir est resté car ma maman me répétait trop souvent que je n'étais "pas prudente, bla, bla, bla". Maman, toi-même tu t'en souviens encore.
Bref, ce premier vrai souvenir du running est un bon souvenir ma foi, déjà, je me rendais compte que la course était un des sports qui m'apportait le plus de sérénité après sa pratique.
Mais à l'époque, attention les yeux et les sensations, je courais avec ça : 


Ah, ah, ah, ah ! Ouais, moi aussi, je suis bidonnée. C'est mon frère qui a trouvé la meilleure expression pour ces espèces de godasses : "Tes chaussures en bois". Ça veut tout dire, j'ai pourtant couru plusieurs kilomètres avec elles et pendant plusieurs années. Un supplice, clairement, je serai bien incapable de les rechausser aujourd'hui (mais je les garde pour me marrer). Cependant, ces chaussures m'ont accompagnées dans mes courses par intermittence durant toute ma vingtaine. Avec du recul c'est assez dingue, mais je ne courais pas non plus toutes les semaines, peut-être aux beaux jours, très rarement en hiver et puis je n'avais pas l'envie d'investir dans une paire de chaussures de course : à 20 ans, j'avais (à tort certainement) d'autres priorités que la course à pied.

Et puis lorsque j'ai déménagé dans une maison à la campagne il y a quatre ans, je me suis remise un peu plus à la course, j'ai recouru un peu plus avec ces chaussures mais il y a environ un an et demi, j'ai enfin décidé d'investir dans une autre paire de chaussures de course, je ne prenais pas un gros risque, j'ai acheté ces chaussures soldées Intersport 24€ (au lieu de 30€) :


Elles ne cassent pas trois pattes à un canard mais au moins ont-elles eu le mérite de me faire voler, oui, oui, voler, ce fut quelque part une renaissance ces chaussures, rendez-vous compte, j'avais enfin des plumes à la place de deux poids à mes pieds. Mes courses sont devenues donc plus régulières, c'était bien plus agréable d'être enfin bien dans ses pompes.

Et puis, six mois après, j'ai récidivé sur un achat.
Je suis montée un cran au-dessus en achetant ces chaussures, 60€ au lieu de 80€, sur I-Run, site spécialiste d'équipements de run et de trail :


Mais erreur fatale : j'ai commandé pile poil ma pointure, tout bon runner qui se respecte sait qu'il faut acheter une pointure voire deux au-dessus de sa taille habituelle, le pied gonflant pendant l'effort. Et oui.
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jeudi 3 avril 2014

Ma toute petite, tu as grandi et mon cœur de maman aussi.

Ma toute petite, je me souviens le printemps il y a trois ans, il faisait si beau, il faisait même chaud, je traînais mon pas si gros bidon partout et faisait un maximum de marche et de promenades en me disant que ce deuxième accouchement serait semblable au premier : serein, naturel, quasi une formalité.
Ma toute petite, malgré le fait que je t'avais chuchoté que "s'il te plaît, arrive en retard si tu veux, mais n'arrive pas pendant Pâques". J'aime tellement aller à la chasse aux œufs dans le jardin et manger du chocolat toute la journée, ça m'embêterait vraiment. Mais ma toute petite, tu avais déjà ton petit esprit de contradiction, c'est toi qui déciderais quand tu arriverais, pas moi, et il y a trois ans, je passais donc mon week-end de Pâques à la maternité.
Ma toute petite, le temps est passé bien vite, on est déjà arrivé là, là, trois ans après avec toi qui répète un peu trop dernièrement le mot "école", tu as bien compris qu'enfin tu irais à l'école en septembre, tu nous le répètes beaucoup, beaucoup à nous qui accusons un peu le coup du temps qui passe, à nous qui réalisons qu'il y a quatre ans, c'était aussi ton grand frère qui ferait sa première rentrée dans cette école.
Ma toute petite, pendant ces trois années, on aura profité de toi, on aura profité de ton frère, on aura profité tous les quatre. Il y a trois ans, on a fait le choix de travailler à temps partiel, ou plutôt papa dans un premier temps, puis maman dix-huit mois plus tard car finalement, on n'allait pas perdre grand chose et surtout on allait gagner en disponibilité pour vous deux, on allait gagner en temps de joie, on allait gagner en temps d'amour.
Ces lundis et mercredis uniques et particuliers resteront ancrés longtemps, si ce n'est pour toujours.
Comment ne pas apprécier de savoir prendre du temps avec ses enfants, de se mettre dans sa bulle, d'ouvrir une parenthèse enchantée pour quelque temps.
Dans un peu plus de deux semaines, tu prendras trois ans.
Les lundis pour maman, les mercredis pour papa et toutes ces joies supplémentaires accordées par deux journées supplémentaires dans la semaine, avec toi, avec ton Titi, avec vous deux, seront terminés.
Cette façon de vivre, plutôt au ralenti, à contre-courant d'autres familles qui ont fait le choix de continuer à travailler complètement, sera terminé.
On va repartir comme avant, à plein temps, mais avec plein de beaux moments en tête.
On va repartir comme avant, bien plus haut les cœurs car on réalise à quel point ces trois années auront été particulières.
Le tout est de repartir car ça revient comme le vélo ces choses-là. La vie, c'est un tourbillon, il suffit de se remettre dedans et c'est reparti.
On retourne dans le tourbillon de la vie mais bien conscients qu'il faut savoir le stopper un peu de temps en temps pour profiter et vivre. 
Ma toute petite, j'ai compris au moins ça tu sais, de prendre le temps, de temps en temps, de m'arrêter. De m'arrêter rien que pour vous.
Ma toute petite, tu as grandi, maman aussi et ce cœur de maman aussi.
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